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Afin d’offrir à nos abeilles une source de nourriture riche et variée, nous les transportons sur les différents terroirs qui nous entourent.
La transhumance s’effectue de nuit car elle nous permet d’être certains que les ouvrières soient bien dans leur ruche. En effet, la journée, elles butinent et se trouvent donc hors de leur ruche.
Ainsi, ce sont des colonies entières que nous transportons à l’aide de nos véhicules (4X4 et camion). C'est un travail méticuleux car il faut charger des colonies d'abeilles vivantes dans la nuit en prenant soin de ne pas les secouer. Il est nécessaire de bien fixer les ruches à l'aide de sangles afin que le voyage se fasse sereinement.
Les transhumances s'accumulent bien souvent au travail effectué la journée auprès des abeilles. L'apiculteur a donc des journées et des nuits bien remplies...
L'hiver, nos ruches se trouvent à proximité de la ferme, dans l'Aude, les Corbières maritimes ou les Pyrénées orientales pour profiter d'un climat plus doux.
Au mois de mars nous transportons nos colonies dans les Corbières en vue de la première récolte de miel de l'année, le miel de romarin. Et c'est ainsi que jusqu’au mois de septembre, nous déplaçons les ruches chaque mois au fil des floraisons. Après le romarin, vient la bruyère blanche dans la Montagne Noire. Au mois de mai, les abeilles vont butiner les milliers de fleurs d'acacia de l'Ariège pour tenter de faire du miel. L'été, certaines ruches sont placées au pied des montagnes Pyrénées tandis que d'autres sont transhumées dans la Montagne noire pour la miellée de châtaignier.
Au mois de juillet, la plupart de nos ruches vont butiner les fleurs de tournesols dans la plaine du Lauragais.
Il n'y a pas de date exactes. Le métier d'apiculteur demande d'être à l'écoute de la nature et de savoir observer le développements et la floraisons des plantes afin d'aider aux mieux les abeilles pour faire leurs réserves.
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